mai 03

La nouvelle carte de l’intercommunalité (A VOIR ICI) a été sortie des cartons à dessins du Préfet du Gard et présentée à la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI), dont les membres ont été élus et réunis le 22 avril 2011.

Le département se composait jusqu’à ce jour de 29 communautés de communes et de 2 communautés d’agglomération (Nîmes, Alès). Le nouveau schéma territorial qui nous a été présenté, comporterait 16 communautés de communes et 3 communautés d’agglomérations (Nîmes, Alès et Bagnols/Cèze). Sous trois mois, les collectivités territoriales doivent émettre leurs avis sur cette carte. Avis qui seront transmis à la CDCI. Celle-ci aura quatre mois pour les étudier et se prononcer, soit en faveur de la nouvelle carte soit en modifiant la proposition du préfet. Mais dans ce cas, il faudra réunir une majorité des 2/3 des élus de la commission. Et si aucun accord n’était possible, les préfets auront des pouvoirs renforcés à partir du 1er janvier 2012. Avec l’objectif qu’avant le 31 mai 2013, la nouvelle mouture territoriale rentre en fonction. Comme on peut le voir, le Préfet  a, au nom d’une  meilleure efficacité pour le  territoire, regroupé les communautés de communes et certaines communes libres avec une vision politique imposée par la loi: limiter l’intervention financière de l’État, au maximum. D’autre part, le nouveau schéma ne tient compte que partiellement des avis et des souhaits formulés par les élus. Bien sûr, en ce qui nous concerne, notre communauté de communes reste homogène et n’est pas touchée par cette proposition…. Sauf que, lorsqu’on examine attentivement la nouvelle carte élaborée par le Préfet, la communauté de communes Lens-Gardonnenque ressemble à un beau cadeau pour la communauté d’agglomération de Nîmes… Cette menace n’est pas pour demain, mais elle existe et il nous faut réfléchir à d’autres solutions éventuelles. C’est ce que nous ferons dans les mois à venir. Je garde à l’esprit que nous, « petits » maires, nous disposons de trois armes efficaces qui sont:

  • La proximité, valeur soutenue par nos concitoyens;
  • Une connaissance fine et concrète des actions et du terrain;
  • Et toujours la légitimité démocratique qui ne se mesure toujours pas en kilomètre ou en nombre d’habitants.

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